jeudi 19 juin 2008

Jour 57

Je me rappelle les débuts du web où des tonnes de sites consistant en des répertoires de liens préférés voyaient le jour. Le défi était de collectionner des sites.
Avec plusieurs applications du web2.0, on sent un peu la même chose. On facilite l'agrégation d'agrégation de contenu. C'est de l'autocentralisation (autosacralisation?) partagée.
Je préfère une collection originale à une collection de collections originales.

2 commentaires:

Pierre Lachance a dit…

Salut Gilles.

Tu penses à quoi au juste? Delicious? Autres?


Je ne suis pas certain de comprendre ton point, mais le fait d'avoir des outils comme delicious (un genre de banque de liens perso c'est vrai) m'aide à orienter les gens vers des ressources de façon simple (en 1 lien on offre beaucoup de ressources qui peuvent évoluer).

Faire une recherche dans google pour trouver des documents c'est possible, mais je crois plus efficace de ne pas refaire la roue à chaque fois, donc le premier pas que je fais est d,aller voir ce que delicious (la communauté) a trouvé sur un sujet. Exempel: http://del.icio.us/popular/scratch

Une collection originale, c'est quoi? Tes signets persos?

Bebye

Gilles G. Jobin a dit…

En fait, j'étais tombé sur un article (dont je ne retrouve plus la trace, shame on me) où on décrivait des outils très web2.0 qui unifiaient des outils web2.0.

L'avantage d'une collection, c'est qu'elle parle, à qui sait la lire, de son auteur. Une collection est une oeuvre.

Hors, un peu comme les sites qui collectionnaient des hyperliens dans les années 90, je me demande ce qu'il peut y avoir d'original dans des concaténations de collections.

Collectionner, pour moi, c'est trouver une combinaison originale. Et non pas juste juxtaposer des listes les unes après les autres.