dimanche 18 mai 2008

Jour 25

Si seulement les enseignants se foutaient des examens. Ben non... ils prennent ça au sérieux.
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Néologismes : mathinformatique, informaths, mathique, mathic. Mathic, c'est bien.

4 commentaires:

Catherine a dit…

Vous en pensez quoi, de cet examen?

Gilles G. Jobin a dit…

Il me laisse indifférent, en ce sens que je sais fort bien que le MELS n'a aucune idée de ce qu'est une situation complexe en mathématique.
On se trouve en face de plusieurs tâches se regroupant sous un même thème. C'est juste un problème compliqué mais pas très complexe.
En tout cas,je ne vois pas tellement en quoi on "mesure" la compétence "résoudre des problèmes" avec ça.
De plus, les 8 tâches pour vérifier la compétence Raisonner sont des problèmes classiques.
Pour moi, l'examen du MELS vérifie des savoirs scolaires, mais pas des compétences mathématiques.

Monsieur A a dit…

Mais si même le MELS n'a aucune idée de ce qu'est une situation complexe, et je suis d'accord avec vous, il est donc normal, en tant qu'enseignant, d'avoir de la difficulté à comprendre ce qu'est une situation complexe...

Gilles G. Jobin a dit…

Hi Mister A,

D'après moi, c'est "normal" si l'enseignement des maths, c'est d'abord les maths "scolaires", i.e. une somme de connaissances qu'on empile (logiquement) les unes sur les autres en espérant que les enfants y comprennent quelque chose.
Il y a, à mon avis, une différence entre "faire des maths" et "apprendre les maths".
Les SAE complexes, c'est quand les jeunes FONT des mathématiques, quand ils SONT mathématiciens.
À mon sens, l'école détruit l'élève mathématicien pour en faire un élève-mathophobe.